Une autre journée au poste [pv Alice]

J'étais de retour au poste de police pour une autre "belle" journée de travail acharné ... Après la mésaventures de la nuit dernière je n'avais pas dormit plus d'une heure. Je sentais que la journée serait affreuse, et surtout, très longue. Je jetais un coup d'oeil sur mon répondeur. Déja 15 messages. Je soupirais en me laissant tomber lourdement sur ma chaise. Ce n'était evidement que des messages de plaintes. "apparition de si" "apparition de ça" Bordel de boulot de merde ...

Je posais ma tête dans mes mains. J'étais tellement fatigué. Je me passais une main sur l'épaule, je n'avais même pas eu le temps de soigner ma blessure à l'épaule, j'avais l'impression qu'elle cherchait à s'infecter en plus. Je n'avais aucune envie d'aller rendre visite au docteur du village ... C'était certainement le seul, et il semblait bien perturbé en prime.

Je me laissais aller contre le dossier de ma chaise, apuyant ma tête dessus et fermant les yeux. Je n'avais aucune envie d'écouter tout les messages, d'aller voir les gens ... Si je pouvais simplement rester tranquillement , dans ce bureau ... à ne rien faire du tout ...

Connaissant déjà bien les lieux, je quitta l'hôtel tôt le matin pour prendre quelques images de Creek's Down. C'était tellement magnifique comme endroit au lever du jour. Les «murmures» que nous pouvions entendre la nuit semblaient complètemetn s'évaporer avec les premiers rayons du soleil. Je sortis quelques notes de mon sac à dos, notes empruntés à mon tendre ami Alexander Diesel. J'espérais qu'il n'était pas trop furieux contre moi en ce moment.

Je relus quelques notes avant de ranger tout mon matériel et descendre au village. Je croyais bon de m'annoncer aux autorités. Si jamais un problème se produisait, je savais si j'avais leur coopération ou non.

J'entra dans le poste de policie, enfin, ce qui servait de poste de police. Tout les bureaux étaients vides sauf un. Je m'approcha de la porte et observa un instant le policier qui semblait dormir. Je sortis ma petite caméra et le filma un moment. Les forces policières en plein travail, un phénomène d'une grande beauté.

-BONJOUR!, criais-je subitement.

J'ouvris rapidement les yeux. Je m'étais endormi? À voir l'expression de cette jeune femme, alors oui, je devais bien m'être endormi. Merde ... Belle première impression pour un policier.

-Hmm Pardonnez moi ... Je n'ai pas dormis de la nuit.

Je me relevais lentement, je tendis la main pour serrer la sienne et je dis:

-Erik Matthews, qu'est-ce que je peux faire pour vous?

Elle ne ressemblait pas aux habitants de cette ville. Je n'en n'avais pas l'impression après avoir parlé à plusieurs d'entre eux. Je n'allais pas m'en plaindre, un peu de civilisation extérieur ne me ferais pas de mal. J'avais vraiment l'impression d'avoir été mit en quarantaine sur une île ...

Je jetais un coup d'oeil à mon telephone. Le nombre de message avait grimpé à 25, halluciant! Jamais je n'avais vu autant de plaintes en une journée, c'était fou!

Je baissais les yeux vers ses mains. Une caméra? Je fronçais les sourcils et je demandais:

-Vous êtes en train de me filmer là?

Elle n'avait pas le droit de me filmer contre mon gré, et là, c'était effectivement contre mon gré, surtout que j'étais en train de dormir ...

Je croisais les bras. Je n'aimais pas ce dont elle parlait, elle était journaliste, et à ce qu'elle en disait elle devait venir du Missouri. Ce n'était pas bon pour moi ça ... Non pas du tout. Et je n'aimais pas cet allusion sur la violence avec le manque de sommeil ...

-Où voulez vous en venir? Demandais-je d'un ton que je m'éfforçais de garder calme.

Oui, carl si je m'énervais contre elle je ne faisais que lui donner raison. Elle avait beau être journaliste, je n'étais pas si violent, et elle ne connaissait pas les circonstances exacte de mes actes. Peu de personne les connaissaient. Mais ça n'avait pas d'importance, j'avais tué un mec, j'avais toujours eu une petite réputation de violent ... Alors les gens se faisaient leurs propres idées.

-Comment puis-je vous aider. Demandais-je d'un ton plus insistant.

Je n'avais pas envi qu'elle reste trop longtemps. J'avais l'impression qu'elle en savait un peu sur moi. Tant qu'elle n'était pas l'une des journalistes qui s'étaient chargé de l'affaire ...

Je me tourna vers lui, un léger sourire charmeur sur les lèvres. Tiens, j'avais touché une corde sensible? Ce n'était pas mon intention... Enfin, si, ce l'était. Et j'adorais lorsque je réussissais.

-Je peux m'asseoir?, demandais-je en pointant du doigt une chaise libre.

Je n'attendis pas sa réponse et alla m'asseoir, ne le quittant pas du regard. Il était mignon, pour un policier. J'étais plus intéressée par les intellectuels que par les gros bras. Et cela ne serait probablement pas différent avec lui.

-Asseyez-vous voyons, nous allons discuter!

Je ne perdais jamais mon sourire, surtout lorsque j'étais de bonne humeur. Je savais que j'allais avoir sa coopération. Je connaissais des choses sur lui que les gens de ce village ne devaient pas connaître et qui ne devraient pas être connus par les gens de ce village.

-Je suis venue faire un reportage sur cet endroit pour la BBC. Je ne souhaite qu'un peu de soutien avec les autorités policières si jamais des problèmes se présentent. Je suis consciente qu'il y a toujours des puritains qui détestent voir leur village être réduit à un sujet de télévision. Ce n'est évidemment pas ce que je suis venue faire...

Je l'observa une seconde sans parler, tentant de deviner sa réaction.

-Ai-je votre support autant moral que physique?

J'haussais les sourcils. Avais-je vraiment le choix. Je lui fit signe en direction de la chaise et j'allais également m'asseoir derrière le bureau. J'étais fatigué, cela paraissais et je le sentais bien. J'écoutais d'une oreille distraite ce qu'elle me disait. Coopérer avec la television, et puis quoi encore, si il y avait bien quelque chose que je détestais c'était les journalistes et leurs manie de ce fourrer le nez partout. Si mon histoire n'avait pas fait le sujet des journalistes, je n'aurais certainement pas eu à être envoyer ici.

Je croisais les bras et je dis en souriant d'un air assez faux je dois l'avouer:

-Non, Débrouillez vous tout seul les journalistes, je ne vous empèche pas de faire votre travail, tant que vous ne nuisez pas au mien.

Je m'appuyais contre mon dossier. La fixant d'un air plus méchant qu'amusé, mais je devais dire que de faire la discution et la paperasse de bureau, ce n'était pas du tout mon domaine.

Je jetais un coup d'oeil à mon telephone et je dis:

-Et croyez moi, ici ce n'est pas le boulot de première importance qui manque.

Il était evident que je trouvais toute cette histoire bien ridicule. Je ne comptais pas aider la television.

J'appuyais mes coudes sur mon bureau, de plus en plus sidéré à mesure qu'elle me parlait. Je gardais un visage impassible, me frottant le nez. Vraiment, je détestais les journalistes. Ils étaients tout simplement exécrable. Et c'était une impression ou bien celle là était tout simplement encore pire?

Je reniflais d'amusement, j'avançais mon visage et je dis:

-Civilisé? J'en doute, puisque j'ai tué un homme non-armé ...

Je reniflais une autre fois, alors voilà ce que les gens pensaient ... Je pouvais bien être considéré comme un beau salopard alors. Je n'allais pas lui dire le contraire. Mais elle avait raison, je ne pouvais pas la laissée faire ça, je n'aurais plus d'emploi, et je savais qu'elle n'hésiterait pas une seule minute.

Je pris une grande inspiration et je fis un sourire, admettre ma défaite de cette façon, je détestais ... Je trouverais bien un moyen de me vanger. Je joignit les mains et je dis en m'appuyant à nouveau sur mon dossier de chaise.

-Bien, alors qu'est-ce que moi et mon arme de servie pouvont faire pour vous?

J'étais frustré interieurement, et elle, elle devait jubiller interieurement.

Je faisais des mouvements de narines. C'était une sorte de tic lorsque j'étais en colère. Et là, croyez moi, je l'étais. Je croisais les bras et je dis rapidement:

-Il est evident que je ne laisserais passer aucune violence, autant de votre part, que des villageois.

Je marquais une pause et je dis sur un ton cinglant:

-Par contre si un villageois ne désire pas se laisser filmer, je suis totalement en accord avec cela. Je ne vous empèche pas de faire votre reportage, mais entrer dans la vie privée des gens sans leurs consentement, je ne vais pas vous laisser faire.

J'approchais mon visage du sien et je dis:

-Ne venez plus me faire de menace, Peut-être que je ne peut plus me rabattre sur mes relations, mais au point où j'en suis, je pourrais m'en faire de nouvelles ...

J'avais sortit mon arme de service. Elle était vide evidement, je n'allais pas l'agiter sous le nez de quelqu'un de cette façon. Mais c'était simplement pour la prévenir que tant qu'à être vu comme un violent, je pourrais l'être jusqu'au bout. Je n'avais aucun probleme avec cela. De toute façon, je ne me voyais pas trop passer le reste de mes jours dans cette ville, à me battre contre des fantomes.

Je hocha calmement la tête, d'accord avec lui. J'étais une bonne journaliste, je n'avais pas l'intention d'harceler les gens et les filmer s'il ne le voulait pas. Il me prenait pour quoi? La réputation de mes confrères et moi n'allaient donc pas en s'améliorant. Lorsque je serais de retour dans la «vraie» civilisation, je devrais trouver un moyen de corriger cette situation injuste.

Le policier Matthews approcha son visage du mien. Hmm, il semblait fâché. Il n'aidait pas non plus à la réputation des policiers en agissant de cette façon. Il me menaça de son arme de ne plus faire de menaces. Quelle étrange ironie! C'était vraiment le moyen le plus sûr pour m'empêcher de le menacer lui ou les autres, surtout que je n'avais fait aucune réelle menace dernièrement. J'avais exploité des faits, comme je le faisais régulièrement.

-Ne mélangez pas les rôles surtout. Vous ne m'effrayez pas avec VOS menaces. Honte à vous d'agir de la sorte lorsque vous vous sentez piéger. Ce n'est pas la bonne attitute à avoir.

Je me redressa, lui souriant toujours. Je n'aimais pas avoir une arme pointée sur ma tête, c'était vraiment très désagréable.

-Je vais donc vous laissez à votre... «travail» SI important!

Je parlais bien évidemment du travail qu'il effectuait lors de mon arrivée, c'est à dire dormir comme un loir dans son bureau alors que les messages s'accumulaient sur son répondeur.

Je souris légèrement et je dis:

-Vous utilisés vos resources, j'utilise les miennes. Et vous devez savoir que je ne prend pas toujours les bonnes décisions, hein? Terminais-je d'un ton arrogant.

Je rengeais mon arme et je je baissais les yeux vers mon répondeur. Je devais vraiment préciser que le nombre avait encore augmenter. Merde ... Ouais c'est ça, qu'elle parte. Je me levais et je l'accompagnais à la porte, pour qu'elle parte plus rapidement evidement. Je dis avec un sourire:

-Et je ne suis pas contre une partie de jambe en l'air, mais puisque vous ne semblez jamais ranger votre caméra ...

J'haussais les sourcils et je lui fermait la porte au nez. Ville de malades. Dieu que je m'ennuyais du FBI ...