Une soirée tranquille

J'avais passé ma journée à répondre à diverses plaintes. Toujours la même rengaine. Il n'y avait vraiment rien à faire pour un policier à Creek's Down. Il y avait bien quelques infractions, mais ce genre de choses était particulièrement ennuyant pour un agent du FBI.

Je soupirais et je m'installais au comptoir. Il manquait l'action, l'adrénaline. D'autant plus que je ne croyais pas aux histoires de fantômes que m'apportaient tout les jours les habitants du village. Alors c'était d'autant plus ennuyant.

Il n'y avait que quelques semaines que j'étais ici et c’était la première fois que je mettais les pieds dans le bar. J’aimais bien prendre une bière une fois de temps en temps. Pas pendant mon boulot, quoi qu’avec le travail ennuyant que j’avais à faire, ce ne serait pas de refus. Mais non. Là j’avais bien besoin de me changer un peu les idées, même si ce n’était pas ce bar à moitié vide qui me les changeraient …

J’attendais que la barmaid vienne me voir, je n’étais pas difficile, je ne prenais que la même sorte de bière depuis des années, donc ce ne serait pas une surprise, à chaque fois que je reviendrais je prendrais très certainement la même chose. J’étais fort sur les habitudes, et pourtant j’étais quelqu’un qui aimait les imprévus et l’action.

La journée avait été, comme à son habitude, fatiguante. Alors que je servais le plat du jour à une cliente, un homme que je n'avais jamais vu à Creek's Down s'installa au comptoir. Je souris à la cliente, lui souhaitant un bon appétit et alla vers le nouveau venu.

- Bonjour. Qu'est-ce que ça sera?

Mes jambes me lançaient de nouveau, mais je gardais mon éternel sourire aux lèvres. Il ne fallait pas faire mauvaise figure. Même si parfois, quelques clients trop portés sur la bouteille mériteraient que je les jette du bar à l'aide de coups de pieds au derrière!

Je fis un sourire poli. J'étais quelqu'un de généralement amical avec les autres même si je détestais être ici. Je détestais tout particulièrement les Van Mortier, puisque j'étais persuadé qu'ils y étaient pour beaucoup dans toutes ses histoires de fantomes.

Une bière, ce sera tout.

Je la remerçia simplement et je soupirais. Même si ma journée n'avait pas été particulièrement éprouvante. Répondre à des plaintes ridicules toute la journée m'avait épuisé. Je n'étais pas habitué à ce genres de choses, et j'exécrais cela. Vraiment, j'étais incapable de le supporter.

Vous avez peut-être des histoires à me raconter? Vous devez en voir de toutes sortes ici non?

Je voulais en apprendre le plus possible sur cette ville. Et pas seulement du point de vue de cette Anastasia. J'avais parlé d'un ton relativement calme et doux. Mais peut-être avais-je trop lair de ne pas prendre toute cette histoire assez au sérieux. Anastasia me le reprochais, mais je m'en fichais, je prendrais cette histoire comme je le voudrais. Et pour l'instant je ne voyais rien de bien sérieux. Simplement des gamins qui s'.amusaient à jouer avec mes nerfs

J'entra dans le bar. Enfin, ils appelaient ça un bar! C'était une vulgaire taverne, rien de moins. Le bars, c'était beaucoup plus classe que cela. Je n'étais pas du genre à sortir régulièrement pour prendre une bière, mais j'aimais bien. Et quel meilleur endroit qu'un bar rempli d'alcooliques pour entendre les meilleures histoires!

Je m'étais habillée de façon séduisante, pour que les hommes n'hésitent pas à me parler tout en mattant mon décolleté ou mes cuisses qui étaient très visible sous ma jupe qui volait au vent.

Je parcourus la pièce du regard et je vis mon cher policier Erik Matthews au comptoir. Je m'approcha de lui et posa ma main sur son épaule.

-Quelle charmante surprise!, dis-je dans son oeille pour qu'il m'entendre bien malgré le bruit.

Je me tourna vers la barmaid et lui demanda une bière. Je pris place près de Matthews et croisa mes jambes dans sa direction.

-Je ne m'attendais pas à vous voir ici. L'image que j'ai de la police est probablement erronée.

Je lui fis un sourire enjôleur. Il avait osé me jeter brutalement de la porte de son bureau plus tôt. Je l'avais mal pris, surtout suite à ses paroles. Je me pencha vers lui et lui sussura à l'oreille.

-Je n'ai pas ma caméra avec moi en ce moment...

Je me retournais lentement vers la voix, une chance que j'avais déja quelques bière dans le corps, car sincèrement j'aurais certainement pu devenir fou simplement à la vue de cette femme que je n'appréciais pas du tout.

-Et bien, c'est surprenant.

Je pris une gorgée de ma bière et je dis:

-Vous êtes venue pour relaxer ou pour poser des questions? Car moi, je suis là pour me changer un peu les idées si vous voulez savoir.

J'avais passé une journée de merde à me prommener de maison en maison pour entendre les plaintes ridicules des gens. J'étais déja blazé, c'était vraiment trop stupide ...

-Faite attention ... Il y aurait un chat fluo qui se balladerait en ville, et cracherait et baverait ...

J'haussais les sourcils, un petit sourire aux lèvre. Les gens avaient vraiment beaucoup d'imaginations, mais surtout, ils savaient comment faire pour profiter de la situation et attirer l'attention sur eux.

Je leva un sourcil intrigué. Un chat fluo? Cela ferait probablement sensation si un tel chat existait vraiment. Mais je ne devais pas me laisser tenter par ses idées farfelues. Je n'étais pas ici pour elle après tout, mais bien pour faire un reportage très sérieux sur un sujet dont nous pouvions douter du sérieux.

-Je devrais vous demander de me racompagner chez moi à la fin de la soirée. Votre arme pourrait m'être utile.

Je bus une gorgée de ma bière, tout en continuant de lui sourire. Ma journée avait été longue. J'avais beaucoup marché, et peu manger. Je savais que cette bière me ferait rapidement effet.

-Je suis bien ici pour poser des questions, mais pas à vous. Donc, tant que je vais être près de vous, je vais relaxer.

Je fis remonter mon pied le long de sa jambe, discrètement.

Je pris une gorgée de ma troisième biere. J'en ressentais un peu les effets. Mais rien de bien terrible. Je ne comptais pas me saouler de toute façon. J'étais le seul policier vraiment actif de cette ville, les autres étants trop séniles pour agir, alors si je devais être completement saoul en plus. J,avais beau trouver la place ridicule je n'avais pas pour habitude de faire mon boulot de travers.

Je baissais les yeux vers sa jambe lorsque je la sentit remonter contre la mienne. Vaguement surpris, je devais l'avouer. Mais je ne l'en empèchais pas, je devais également dire que ce geste ne me déplaisais pas, non, au contraire. Avec tout les dernier évènements, il y avait longtemps qu'il ne s'était rien passé entre moi et une femme ... Pas que j'avais dans l'impression de terminer ma soirée avec elle, mais ce geste ne m'importunais pas du tout.

Je fis un mince sourire, près à m'amuser un peu et je dis:

-Vous accrochez ma jambe là ...

J'haussais les sourcils, et je dis en approchant un peu mon visage pour pouvoir parler plus bas:

-À moins que ce soit volontaire?

Je me reculais et je pris une autre gorgée de ma bière, la fixant d'un air amusé, attendant sa réaction. J'espérais ne pas l'avoir froissée, mais je doutais qu'elle soit aussi facilement froissable. Non, elle devait être du genre persuasive, et engageante, certainement plus que moi.

Je ne lui répondis pas immédiatement, me contentant de prendre une autre gorgée de ma bière, tout en le regardant dans les yeux, sans arrêter mon mouvement de pied.

-Volontaire? Moi? Voyons... Ça vous dérange?

Je posa ma bière sur le comptoir et me pencha vers lui. Étant un peu plus petite que lui, s'il baissait les yeux, il aurait une superbe vue sur mon décolleté. Je posa ma main sur son genou et prit un air faussement compatissant.

-Je n'avais pas dans l'intention de vous mettre mal à l'aise. Dîtes-le moi si c'est le cas, je vais arrêter.

Je fis glisser ma main sur sa cuisse, remontant un peu vers son entre-jambe, même si j'en étais encore bien loin. Je me redressa subitement et ôta ma veste. Il faisait chaud dans cet endroit bondé. Ils ne savaient pas ouvrir les fenêtres? Ah oui, c'était vrai, les murmures...

Je repris possession de ma bière tout en me retournant vers Erik. Je lui souris et posa mon pied sur le barreau de son tabouret, ente ses deux jambes.

-Alors Matthews, le chat fluo a mangé votre langue?

Je souriais toujours, de plus en plus amusé par la situation à mesure qu'elle parlait. Peut-être que je n'aurais pas l'air aussi amusé avec moins de bière dans le corps. Lorsqu'elle se pencha, je ne pu m'empecher de biasser la tête, conscient et inconscient que c'était exactement ce qu'elle voulait que je fasse. Je ne savais pas tellement comment agir. J'en avais envi, mais ce n'était peut-être pas le bon moment. Enfin, j'étais resté songeur un long moment si bien que je n'avais pas parlé depuis un sacré bout.

-Alors Matthews, le chat flup a mangé votre langue?

Je me renfrognais un peu et je dis:

-Je ne suis pas mal à l'aise, et croyez moi vous l'auriez sû si je l'étais.

Je pris une autre gorgée de ma bière et je dis:

-Et je n'ai pas envi que vous arrêtiez.

Je posais mon regard dans le sien. Je n'étais pas du style bien entreprenant. C'était certainement pour cette raison que je n'avais jamais vraiment eu de relation, ça et aussi parce quej e travaillais tout le temps. Mais ce soir j'en avais envi, et j'en avais besoin.

Je continua de sourire. Qu'est-ce qu'il pouvait être susceptible. Plus que la grande majorité des hommes. Il s'amusait avec moi et c'était correct. Mais si moi je le taquinais, la fin du monde était proche.

Je me repencha vers lui. J'avais vu son regard un peu plus tôt. Il n'avait même pas tenté de le cacher. J'aimais bien. Un homme qui savait ce qu'il voulait. Il avait beau être un tueur qui se cachait derrière la loi, je commençais à bien l'aimer.

Je cala ma bière et la posa sur le comptoir. Je fis glisser un doigt sur la main qu'il avait sur sa cuisse.

-Ne soyez pas grognon voyons. Je n'avais pas l'intention d'arrêter, même si vous me l'auriez demandé.

Je réalisa alors que nos tabourets étaient assez près l'un de l'autre. C'était peut-être ma position qui me le faisait réaliser. Je leva le genou de ma jambe croisée vers le siège du tabouret. Ayant toujours mon pied sur la barreau de son tabouret, entre ses jambes, mon genou vint frôler l'intérieur de sa cuisse, tout près de son entre-jambe. Ma jupe glissa un peu sur ma cuisse, dévoilant un peu plus de peau. Je glissa ma bouche vers son oreille et lui murmura:

-Ça vous choquerait si je vous disais que vous me donnez des idées qu'ils vaut mieux ne pas répéter à des oreilles trop chastes?

J'haussais les sourcils. Moi? Grognon ... Pas du tout. Cette idée me fit sourire un peu, je devais avouer que je devais avoir tendance à l'être grognon et éritable. Mais bon, je m'en fichais, je ferais un effort pour ce soir par contre ...

Je laissais ma main sur ma cuisse lorsqu'elle posa la sienne sur la mienne. Elle s'avançait toujours un peu plus, frola mon entre-jambe en un mouvement pas désagréable du tout, dévoilant ses jolie cuisses. Elle s'avait comment interesser un homme, ça, c,était évident.

-Ça vous choquerait si je vous disais que vous me donnez des idées qu'ils vaut mieux ne pas répéter à des oreilles trop chastes?

Je posais ma main libre sur sa cuisse, et approcha également mon visage du sien pour dire d'une voix basse:

-Peut-être ... Qui sait, je serais peut-être dans l'obligation de vous arrêter ...

Je souris légèrement. J'aimais ce petit jeu, mais j'espérais que ce n'était pas seulement ce qu'elle voulait faire, car elle me donnait envi de beaucoup de choses maintenant, et revenir bredouille à la maison n'en faisait pas partit.

Il me surprenait. Je ne l'aurais jamais cru capable, ou même désirant, de poser sa main sur ma cuisse. Cela contrastait vraiment avec ses paroles. Il en avait envie! C'était parfait. Moi aussi j'en avais envie. Je n'avais pas inventé cela dans son bureau. Lorsque je disais quelque chose, c'était que je le voulais. Et il m'avait méchamment jeté dans son bureau. Il allait devoir le regretter maintenant.

-M'arrêter? Et pour quel délit? Est-ce que faire du charme à un policier est un crime?

Sans vraiment le vouloir, hé oui comme si je l'avais fait exprès, mon genou toucha son entre-jambe et appuya doucement dessus. Je jeta un regard par dessus mon épaule. Personne n'était visiblement intéressé par les gens se trouvant au comptoir. Il faut dire que nous étions tous de même un peu caché par la courbe du bar.

-Je risque d'être puni sévèrement?, demandais-je sur un ton presque innocent.

Je tournais un peu la tête sur le coté, Et bien, elle ne semblait pas prète d'abandonner ce petit jeu, elle s'amusait à me faire attendre et je m'en rendais bien compte. Mais je n'étais pas pour l'embrasser devant tout ses gens. Même si ils ne s'occupaient pas vraiment de nous, me donner en spectacle n'était pas mon genre. Et puis nous étions une petite ville, des plans pour que déja le lendemain l'on me rappelle ce que je faisais étant saoul.

-Tout dépend ...

Je fis avancer un peu ma main, de toute façon ça jupe courte me le permettais emplement. Je pris un air faussement sérieux et je poursuivis en disant:

-Si vous gardez le silence ... Je pourrais vous dire de simplement retourner chez vous ...

Ce que je ne voulais pas evidement. Je baissais un peu les yeux, caressant doucement sa cuisse, tentant d'ignorer la petite pression sur mon entre-jambe qui ne faisait que me donner plus envi de mettre fin à son amusement.

-Sinon ... Vous devrez acheter votre liberté ... Dis-je d'un ton amusé.

Je crois que je préférais largement ce déroulement là ...

Hmm.. Il voulait jouer. C'était évident. On ne jouait pas avec moi. Ce n'était pas sûr! Je gagnais toujours, peu importe le jeu. Encore plus à celui-ci.

Sa main monta un peu plus sur ma cuisse, ne se souciant gruère vraiment de la «limite permise» qu'était ma jupe. Timide, c'était un bon mot pour le décrire, mais il était tout de même insistant, à sa manière.

Garder le silence? Comme si une journaliste pouvait se taire et garder le silence. C'était évident qu'il ne s'attendait pas, et qu'il ne voulait pas, que je garde le silence. Je préférais vraiment acheter ma liberté.

Je fis avancer mes doigts sur sa cuisse, remontant lentement.

-Suis-je en état d'arrestation? Car.. Pour acheter ma liberté, je devrais être derrière les barreaux! Puis-je choisir moi-même mon uniforme?

Je profita d'un instant où il me semblait que plus de gens parlait qu'à l'habitude pour lui lécher l'oreille, avant de parler.

-Est-ce que je vais avoir droit à une fouille réglementaire?

J'haussais les épaules. Et je dis:

-Il serait préférable que vous ne portiez rien du tout ... Commençais-je comme si j'énumérais des règlements importants. Je poursuivis sur le même ton:

-Pour la fouille, et bien vous avez raison, c'est obligatoire, mais pas dans cet endroit ... vous préférez une place en particulier?

Je n'eu aucune réaction lorsqu'elle me lecha l'oreille, quoi qu'une certaine rougeur devait être apprue sur mes joues, non vraiment je voulais de l'intimité, pas faire ce genres de "jeux" devant tout le monde.

Par contre, j'avais comme une envie pressante ... Je me retenais depuis longtemps, mais lorsque sa pression sur mon entre-jambe c'était faite plus forte j'avais sentit que c'était le moment.

-Vous m'excuserez ...

Je pris la dernière gorgée de ma bière et je dis en me levant:

-Mais je dois aller évacuer toute la bière que j'ai bu ce soir ...

Et je partis en direction des toilletes.

Je souris. Je l'excitais. Même s'il ne voulait pas le montrer ouvertement, son attitude en disait beaucoup. Je me voyais bien, prisonnière de la prison du village, complètement nue, avec Matthews effectuant une fouille... poussée... Images malsaines, quittez mon esprit immédiatement!

Alors que je commençais à être de plus en plus à l'aise dans mes gestes et paroles avec lui, il se levait, prétextant une envie pressante. Je le regarda partir, un peu étonnée, avant de croiser les bras. Merde! Je venais de me faire avoir lamentablement ou quoi?

Je resta assise un moment, attendant le retour du policier. Cela ne m'amusait plus maintenant. C'était vraiment la première fois que je rencontrais un homme agace. Il avait flirté avec moi , autant que moi avec lui, et il venait de disparaître aux toilettes!

Je finis par me lever, et me dirigea vers la salle de bain. Celle des femmes se trouvaient en face des hommes, même si je soupconnais que peu de gens se souciait de savoir si c'était les toilettes pour hommes ou femmes.

Je vins pour pousser la porte des toillettes pour dame lorsqu'une idée, perverse et délicieuse à souhait, me vint à l'esprit. Je me détourna et tourna la poignée de la salle de main pour homme. OUVERT! Il ne l'avait pas verrouillé. Je passa ma tête dans l'ambassure de la porte, pour m'assurer que c'était bien Matthews qui s'y trouvait, avant d'entrer complètement dans la pièce. Je referma doucement la porte derrière moi, ne faisant aucun bruit, et verrouilla la porte. Je m'adossa à la porte, relevant un peu ma jupe, tirant sur mon décoleté et attendit qu'il ait terminé et qu'il se tourne vers moi.

Sincèrement, je n'avais eu aucune envie de me lever maintenant. Mais je me retenais depuis au moins une bonne heure sans cesser de boire, et elle qui s'amusais avec mon entre jambe. Je m'étais pratiquement mis à courir dans le couloir vers les toilettes, j'avais eu l'impression que je ne me rendrais jamais.

Pisser fut un véritable soulagement. sérieusement, je me sentirais bien mieux, beaucou plus à l'aise maintenant, même si je devais songer à en terminer avec cette soirée. Je n'avais pas dormit la nuit dernière, et même si j'avais envi d'aller plus loin, j'avais du boulot à récupperer demain, et du sommeil cette nuit également.

Je terminais en me lavant les mains et le bruit de la porte me tira de mes pensés, je n'avais pas vérouillé, bon ce n'était pas si grave j'avais terminé de toute façon. Je me retournais et je stopais mon avancé en découvrant Alice, ... plus décolleté que tout à l'heure non? Un air étrange sur le visage.

-Hem ... Les femmes c'est de l'autre coté ...

J'haussais les sourcils. qu'est-ce qu'elle faisait?, elle c'était vraiment trompée? J'en doutais ...

Je roula les yeux en signe d'exaspération. Je savais qu'il ne fallait pas être extrêmement intelligent pour être policier, mais il y avait des limites à l'ignorance et l'imbécibilité.

Je m'avança vers lui, lentement et sensuellement, et glissa mes bras autour de sa tête, posant mes mains dans le bas de son dos, touchant le haut de ses fesses sans gêne.

-Ah oui, vraiment? Quelle sotte je suis!

Je posa mon visage dans son cou et, profitant de la situation, je fis glisser ma langue de son cou à son oreille.

-J'ai peut-être fait exprès! Disons que j'attend avec hâte cette satané fouille, murmurais-je à son oreille.

-Ici? Laissais-je sortir sans m'en rendre compte.

Bon ok, le point positif? Je ne rentrerais pas bredouille. Par contre, les toilettes ...

Ce n'était simplement pas le temps d'être difficile. J'en avais envi, et visiblement, elle également. Et puis, que ce soit ici ... Ou ailleur. Au moins nous avions de la chance, elle était propre la salle de bain.

-Hm ... Je doit commencer par le haut ... Dis-je d'une voix basse.

Je posais sur sa taille également, remontant mes mains sous son chandail. La tatant lentement, dans des gestes que je voulais sensuel. Je secouais négativement la tête et je dis:

-Ce bout de tissu me gêne dans mes "recherches" ... Dis-je en désignant son chandail, qui sincèrement ne gênait personne, il ne couvrait pas grand chose. Les mains toujours sous le chandail, lentement je le fis passer par dessus sa tête, le laissant tomber par terre.

-Ensuite ... Il y a le bas ... Mais pendant que je vous fouille, vous pouvez regarder sur moi? Je dois avec des menottes à quelque part.

Je parlais sérieusement. Du moins je n'en n'avais que l'air. C'était à elle de décider ce que nous faisions des menottes, peut-être qu'elle n'avait aucune envie que nous nous en servions ...

J'adorais sa réponse. Rapide et sans hésitation. J'espérais seulement que l'action à venir ne serait pas trop rapide. Je m'en foutais bien que nous soyions dans un lieu public.

Je le laissa m'enlever ma camisole, frisonnant légèrement lorsque ma peau fut en contact avec l'air frisquet de la pièce. L'air ne tarderait pas à se réchauffer!

J'en profita pour l'embrasser dans le cou, tout en lui ôtant sa chemise, l'envoyant valser sur le sol. Je me mis ensuite à la recherche de ses fameuses menottes. S'il y avait bien une chose que j'aimais des policiers, c'était leurs menottes. Je les trouva sans grande difficulté, dans une poche de son pantalon. Tant qu'à être dans sa poche, j'en profita pour tâter le plus de peau possible.

Je pris les menottes et m'attacha un poignet. Sans l'avertir, je l'embrassa, glissant ma langue dans sa bouche, bien décidé à le déconcentrer. Pendant que je l'embrassais, je referma l'autre partie des menottes autour de son poignet.

Je continuais de la déshabiller tandis qu'elle semblait chercher mes menottes. Je venais de faire descendre sa jupe lorsqu'elle m'embrassa. Je pris part au baiser avec contentement, lorsque je sentis une pression sur mon poignet. je terminais le baiser et je baissais les yeux, elle venait de m'attacher avec elle? Enfin, c'était amusant ... Nos mouvement ne seraient que plus limités par contre.

Je me réattaqua à sa bouche, hmm sentir sa langue contre la mienne, j'adorais. C'était quand la dernière fois que j'avais baisé? Un sacré bout de temps ... Et je ne voulais pas la ratée celle là, je doutais qu'il y ai beaucoup de genre avec qui baiser ici ...

Je laissais mes mains se ballader sur son corps, caressant ses courbes, appréciant chaque caresse, oubliant parfois que j'avais une main d'attachée avec la sienne et donnant de petits coups maladroit. Merde, c'était difficile caresser quelqu'un, l'embrasser et la déshabiller avec une seule main. Pourquoi est-ce que je lui avait parlé des menottes hein?

Je terminais de lui enlever ses sous-vêtements et j'enfouis ma tête dans son cou, allant un peu partout, embrassant tout ce que je pouvais, oreilles, cou, bouches, descendant ensuite vers les seins et le ventre ...

J'envoya valser ma jupe dans la pièce, elle alla s'écraser contre la porte de la pièce. J'aimais sentir ses mains parcourir mon corps, sa langue s'amusée avec la mienne. J'avais chaud et j'étais très excitée par la situation.

Lorsqu'il commenca à m'embrasser de plus en plus bas, je le retint par le poignet, tirant sur son bras qui était menotté. Je le força à se relever avant de le repousser contre l'évier. Qu'est-ce qu'il croyait? Que j'allais accepter d'être complètement nue devant lui alors qu'il était à peine déshabillé.

Je savais que cela était inutile de lui retirer son tee-shirt. Je m'en désolais déjà. Je n'étais peut-être pas une fan des «monsieur muscle», mais je savais en profiter lorsque j'en rencontrais. Ses pectoraux devraient attendre la prochaine fois. Je m'attaqua plutôt à son pantalon, le défaisant rapidement avant de le laisser tomber à ses pieds. Je glissa ma main dans son boxer, m'amusant sans hâte avec son membre.

À ce moment, quelqu'un essaya d'ouvrir la porte de la salle de bain. Il frappa quelques coups contre la porte puis, plus rien. J'avais à peine diminuer mon mouvement sur le membre de Matthews.

-C'est excitant d'avoir l'impression de peut-être se faire attraper, non?, murmurais-je en lui léchant l'oreille avant de glisser ma langue dans son cou.

Je laissais echapper un gémissement rauque lorsqu'elle me poussa contre l'evier. Entreprenante etait bien le mot. Car là, j'étais largué, surtout lorsqu'elle se mit à jouer avec mon membre. J'avais l'impression d'avoir perdu le contrôle lorsqu'elle m'avait attaché le poignet, je m'en étais rendu compte lorsqu'elle m'avait empèché d'aller plus loin.

C'est excitant d'avoir l'impression de peut-être se faire attraper, non?,

- Hmm Hmm

Dis-je d'un air evasif. Bon je ne savais pas si je trouvais la situation excitante, mais une chose était certaine, elle et ce qu'elle me faisait m'excitais beaucoup. Bon aller, je devais me reprendre un peu. Elle ne pouvait pas être la seule à me faire des trucs.

Pendant qu'elle poursuivait ses mouvements sur mon membre, je m'attaquais une nouvelle fois à sa bouche, l'embrassant plus spontanément, plus sincèrement. Puis je descendit sur ses seins, mordillant doucement l'un de ses mamelons, rien de douloureux, je savais comment être doux également ...

Je remontais ensuite ma tête vers ses oreilles et je dis d'une voix basse:

-Vous seriez certainement moins excitée si quelqu'un venait à entrer ...

J'haussais les sourcils. Non moi cette pensée m'excitais déja moins. Je serais certainement renvoyé si l'on me découvrais dans cette position ...

Je répondis à son baiser, sans cesser de jouer avec son membre. J'adorais vraiment la façon dont il embrassait. Aucun homme que j'avais rencontré dans ma vie embrassait aussi bien. Je profita du moment où il s'attaqua à ma poitrine pour faire descendre son boxer à ses pieds. Voilà! Nous étions pratiquement complèment nu lui et moi.

-Vous seriez certainement moins excitée si quelqu'un venait à entrer ...

Je souris. J'ôta ma main de son membre et la remonta lentement sous son tee-shirt que je ne pourrais enlever. J'allai lui caresser un mamelon, m'amusant même à le lui pincer délicatement.

-Si quelqu'un enfonce cette porte, nous n'aurons qu'à lui dire de se joindre à nous.

Même si l'idée qu'un de ses villageois ivrognes se joignent à nous étaient des plus dégoùtante, c'était tout de même amusant.

Je pris notre main commune liée par les menottes et posa ma main sur ses fesses, le forçant à se tordre le bras un peu.

-Je trouve cette fouille très peu efficace, dis-je pour le provoquer.

-...Très peu pour moi. Répondis-je rapidement.

L'idée de partager Alice avec un autre homme ne m'intéressais pas du tout, l'idée de me coller contre un autre mec également. Je préférais largement une autre femme, mais malheureusement j'avais très peu de chances là-dessus puisque nous étions dans la toilette des hommes ...

Elle me tordit un peu le bras en me touchant les fesses. Merde, elle venait de foutre mon pantalon par terre, je ne pouvais pas atteindre la clé. Donc je devrais les supporter.

-Je trouve cette fouille très peu efficace

-Vous voulez qu'elle soit plus profonde? Demandais-je d'un air provoquant.

Sans prévenir je la fit tourner pour qu'elle soit elle meme contre l'evier. Sans lui faire mal evidement, je n'aimais pas faire souffrir les femmes. Je me collais contre elle et je fis remonter sont poignet. Je posais moi-même mes deux mains sur ses fesses et je tirais sur la jupe. Je passais mes doigts lentement dans ses sous-vêtements, caressant la peau de ses fesses, et l'intérieur de ses cuisses.

-Vous voulez que je fouille jusque où? Demandais-je d'un faux air professionnel.